Changer de cap n’a rien d’une fatalité, ni d’une lubie. S’offrir une formation en alternance, c’est ouvrir une porte vers des horizons professionnels renouvelés. Que vous envisagiez une reconversion ou que vous cherchiez à donner un nouvel élan à votre carrière, l’alternance en France combine opportunité de financement et tremplin vers l’emploi. C’est aussi une façon concrète de faire rimer études et expérience, sans sacrifier ni l’une ni l’autre.
Plan de l'article
Où commencer
Chaque établissement a ses propres exigences pour candidater, mais il existe un fil conducteur que l’on retrouve presque partout. Voici comment s’articule, en général, le parcours pour démarrer une formation en alternance :
- Se renseigner sur les formations en alternance disponibles : écoles et universités multiplient les cursus, et il suffit de quelques clics pour découvrir des programmes sur formaposte-sudest.fr.
- Rechercher un employeur : une fois admis, l’école remet un contrat d’apprentissage à faire signer par toutes les parties, vous compris, ainsi que votre futur employeur.
- Après signature du contrat, l’école et l’entreprise valident votre inscription et vous êtes officiellement lancé dans l’aventure.
Les contrats de travail spécifiques à la formation en alternance
Quand il s’agit de formation en alternance, deux contrats structurent le paysage français : le contrat d’alternance, qui s’adresse aux étudiants en formation initiale, et le contrat de professionnalisation, destiné à la formation continue. Chacun possède ses propres règles, notamment en ce qui concerne la durée, les conditions d’âge, ou encore le niveau de rémunération. L’un comme l’autre repose sur l’alternance entre cours et immersion en entreprise, mais ils s’adaptent à des profils différents.
Comment trouver une alternance en France : les points essentiels à retenir
Avantages :
Opter pour l’alternance en France, c’est choisir un parcours jalonné d’atouts concrets :
- Intégrer plus facilement le marché du travail en décrochant un diplôme français reconnu.
- Bénéficier, selon l’entreprise, d’une prise en charge partielle des frais de scolarité, en plus d’un salaire chaque mois.
- Pour les étudiants étrangers, la procédure de visa est allégée par rapport à une demande de visa de travail classique.
- Après validation du diplôme, la possibilité de solliciter un permis de recherche d’emploi valable 12 mois, le temps de trouver un poste.
Inconvénients :
Le revers de la médaille existe, et il vaut mieux en avoir conscience avant de s’engager :
- Un rythme soutenu : études et travail s’imbriquent, et les cinq semaines de congés annuels servent souvent à avancer sur les projets académiques.
- Des démarches administratives supplémentaires, comme l’obligation pour l’employeur de demander une autorisation de travail auprès de la DIRECCTE, identique à celle d’un visa salarié.
- Une durée de formation qui frôle fréquemment les deux ans, ce qui peut sembler long pour certains, d’autant plus que la rémunération reste inférieure à celle d’un poste à temps plein sur le marché classique.
Les bénéfices de la formation en alternance pour étudiants et entreprises
L’alternance ne profite pas qu’aux apprenants. Entreprise et étudiant s’y retrouvent, chacun à leur manière. Quelques exemples concrets permettent de saisir la portée de cette formule :
- Expérience professionnelle solide : chaque alternant baigne dans la réalité du métier, accumulant des compétences opérationnelles qui facilitent la transition vers l’emploi.
- Financement des études : une grande partie du coût de la scolarité est absorbée par l’employeur, un vrai coup de pouce financier.
- Salaire mensuel : l’alternant perçoit une rémunération régulière, ce qui sécurise son parcours.
- Montée en compétences humaines : l’équilibre entre théorie et pratique encourage l’autonomie, la gestion du temps, la communication… des qualités recherchées partout.
- Formation personnalisée : l’entreprise adapte le contenu de l’alternance à ses besoins, ce qui crée un lien direct entre formation et emploi.
- Connaissance du secteur français : les alternants se familiarisent avec les codes, les acteurs et les spécificités du marché hexagonal.
- Facilité de recrutement : pour l’entreprise, l’alternance est un vivier de futurs collaborateurs, déjà formés à la maison.
En somme, étudiants et entreprises bâtissent ensemble une relation gagnant-gagnant où l’apprentissage se fait sur deux fronts : la salle de classe et le terrain professionnel.
Les différents types de formations en alternance : du CAP au Bac+5
Peu importe le niveau de départ, la formation en alternance offre une porte d’entrée adaptée. Voici un panorama des parcours accessibles en alternance :
- CAP et BEP : après la troisième, ces diplômes ouvrent la voie à une spécialisation professionnelle rapide et à une première expérience concrète en entreprise.
- Bac Pro : accessible après un BEP ou une seconde générale, il permet de développer des compétences techniques de haut niveau grâce à l’alternance entre théorie et pratique.
- BTS/DUT : après le bac, la majorité des BTS et certains DUT se déclinent en alternance via un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. L’étudiant approfondit ses connaissances tout en travaillant sur le terrain.
- Licence professionnelle : après un BTS ou un DUT, il est possible de poursuivre en licence pro, avec l’alternance comme tremplin vers l’emploi.
- Master : les étudiants déjà diplômés d’un bac+2 ou bac+3 peuvent compléter leur parcours universitaire tout en consolidant leur expérience professionnelle grâce à l’apprentissage.
Quel que soit l’objectif, la formation en alternance donne accès au monde professionnel sans négliger la théorie. Chacun, selon son histoire, peut y tracer sa propre voie et se donner toutes les chances d’atteindre le métier qu’il vise. L’alternance, finalement, c’est l’école du concret, celle où chaque jour compte et rapproche un peu plus du but.